Présentation Dr. Guy Declerck

Index

  • Formation
  • Spécialisation
  • Disque vertébral, muscles dorsaux, ostéoporose, sténose spinale, métastases et l'énigme du 'coup de lapin'
  • Visage connu
  • Andullation
  • La parole au Docteur Guy
  • Références

Formation

Après ses humanités gréco-latines, Guy a étudié à l'Université néerlandophone de Louvain. Après ses études, il est parti en mission humanitaire en Amérique Centrale en qualité de chirurgien orthopédique. Ici, il a été confronté à une grande diversité de maladies tropicales et de pathologies dorsales infectieuses. Celles-ci l'intriguaient à tel point qu'il s'est décidé approfondir ses compétences par l'observation directe et systématique lors des autopsies de la colonne vertébrale. A cette fin, il a d'abord suivi des formations en Angleterre, notamment à Plymouth et Liverpool, ce qui l'a finalement amené à se spécialiser dans la chirurgie rachidienne et la revalidation spinale.

Spécialisation

De 1989 à 1991, Guy a travaillé à Perth en Australie en qualité de 'Research Fellow in Spinal Injuries', 'Spinal Fellow in Adult Spinal Surgery' et 'Clinical Assistant in Spinal Rehabilitation'. Il travaillait à l'Université d'Australie-Occidentale et dans plusieurs hôpitaux. Guy y menait des projets de recherche dans le domaine de la neuropathologie spinale. Il assistait de grands scientifiques de renommée mondiale : le professeur en pathologie neuromusculaire Byron Kakulas1, le prof. James Taylor2, et Sir George Bedbrook3.

Disque vertébral, muscles dorsaux, ostéoporose, sténose spinale, métastases et l'énigme du 'coup de lapin'

De retour en Flandre, Guy a travaillé quelque temps comme chirurgien orthopédique du rachis et comme médecin de l'équipe nationale belge de judo. Entre-temps, il continuait à approfondir ses compétences en chirurgie rachidienne en collaborant avec des experts de renommée internationale et en analysant lui-même des interventions expérimentales. A la fin, Guy a décidé de mettre ses profondes connaissances du disque lombaire, des muscles dorsaux, de l'ostéoporose, de la sténose spinale, des métastases vertébrales et de l'énigme du 'coup de lapin' à la disposition de plusieurs entreprises européennes et américaines. Dans ce contexte, Guy a continué ses recherches qui lui ont finalement permis de développer des implants novateurs et d'affiner les traitements rachidiens.

Visage connu

Le Dr. Guy est actuellement un visage connu en Flandre, Wallonie et ailleurs : Guy Declerck, chirurgien du rachis et consultant CEO pour 'Medical Consulting Advice'. Depuis des années, il est lié à la firme hhp en qualité de conseiller scientifique et chercheur médical en matière d'Andullation. Grâce à lui, de nombreux patients ont reçu des réponses à leurs questions spécifiques sur l'Andullation. En plus, en tant que président de la 'IAAT' (International Association pour la Thérapie par Andullation) il coordonne la recherche scientifique internationale. Voulez-vous en savoir plus sur le Docteur Guy ? Surfez sur www.guy-declerck.com/about Guy Declerck.

Andullation

Guy ne cesse d'être intrigué par les effets spectaculaires des vibrations mécaniques. Celles-ci ont un effet antalgique remarquable et peuvent prévenir, voire même améliorer4,5, les escarres et les plaies diabétiques aux pieds.
Pour cette raison, Guy a bien voulu superviser les projets de recherche en matière d'Andullation. Celle-ci est une thérapie biophysique novatrice, basée sur un type particulier de vibrations mécaniques à fréquences et amplitudes modulées de manière stochastique6.

La parole au Dr. Guy

" J'ai l'honneur et le plaisir d'inciter le grand public à réfléchir de manière objective sur l'évolution des pathologies dorsales qui caractériseront le 21e siècle.

Depuis les années 1980, les publications à ce sujet dans plusieurs magazines scientifiques renommés augmentent exponentiellement. La médecine tant classique qu'alternative7 cherche inlassablement des solutions efficaces pour traiter la pathologie la plus fréquente (bien que non-mortelle) dans le monde entier : les douleurs chroniques dans le bas du dos8,9,10,11,12.

La science, dit-on, avance à grands pas. C'est elle qui détermine nos habitudes de vie, notre qualité de vie, même notre durée de vie. En effet, on voit de plus en plus de personnes en âge très avancé. Pour cette raison, il me semble que le patient ait droit à être informé sur les données publiées par de grands magazines comme Nature, Science, The Lancet, Spine etc.

Je n'ai nullement l'intention de traiter en détail des pathologies du dos, et encore moins de celles dont aujourd'hui les causes précises ont été déjà clairement définies. Vous ne lirez donc aucune information sur les infections, les troubles métaboliques, les fractures, les cancers spécifiques etc. Cette catégorie de pathologies dorsales bien définies est responsable des douleurs chroniques dans le cas d'environ 20% de tous les patients souffrant du dos.

En qualité de chirurgien du rachis, je ne dispose d'aucune compétence pour faire l'analyse des phénomènes d'usure au niveau du cœur, des poumons, des vaisseaux sanguins et d'autres organes. Tôt ou tard, ces phénomènes provoqueront le développement de graves maladies entraînant la mort9,10,11,11a. Certes, nous ne mourrons jamais à cause des douleurs et des gênes dues aux processus d'usure progressifs au niveau des disques vertébraux. Cependant, le syndrome dégénératif discogène (SDD) est la pathologie d'usure humaine la plus répandue dans le monde, et est responsable d'énormes problèmes personnels, familiaux, sociaux, sociétaux et économiques dans le cas des 80% restants des patients souffrant du dos. La directrice précédente de l'Organisation Mondiale de la Santé, la Dr. Magareth Chan, préconise une approche holistique plutôt que de se concentrer uniquement sur l'organe malade. Pour cette raison, elle propose un rapprochement progressif entre la médecine orientale et occidentale13,14,15.

Rassembler des informations et les interpréter objectivement et sans intérêt financier a toujours été un grand problème pour l'humanité. Le professeur Rik Torfs, ex-recteur de l'Université de Louvain où en 1983 j'ai obtenu mon degré médical (MD) en orthopédie, écrit dans son livre 'Lof der Lankmoedigheid' que notre société de l'information évolue à une vitesse incroyable, mais que ceux qui glorifient cette évolution savent très peu sur son contenu. Prof. Torfs dit que ces personnes ont beaucoup de 'connaissances', mais peu de 'connaissance'16. Cela veut dire qu'en matière d'informatique, nous avons encore un long chemin à parcourir.

Par exemple, il n'est pas vrai du tout qu'il faut nécessairement opérer lorsqu'une hernie discale a été 'découverte' lors d'un examen radiologique. Une hernie du disque vertébral n'est quasi jamais responsable de douleurs dorsales. Par contre, elle pose des problèmes au niveau des jambes. Une discectomie enlèvera rarement vos douleurs de dos. Presque 99% de tous les patients opérés souffriront à nouveau de douleurs dorsales (même plus graves) parce que la fissure dans la structure annulaire ('annulus fibrosus') ne peut pas être réparée, ou, au contraire, s'agrandit même lors d'une intervention chirurgicale. A 27% des opérés, on propose donc, après quelque temps, de nouvelles interventions. Très souvent, l'ablation du disc intervertébral présentant une hernie est le point de départ d'un calvaire sans fin. Demandez à un maçon ce qui se passera lorsqu'il aura taillé le ciment d'entre deux briques. C'est exactement le genre d'intervention qu'on pratique partout dans le monde sur des milliers de patients atteints de hernies discales. Ces hernies ont été radiologiquement diagnostiquées, mais n'avaient jamais provoqué ni la moindre gêne au niveau des jambes !

Une hernie discale dégénérative se résout d'elle-même dans presque 80% des cas. Il suffit de patienter durant 10 à 12 semaines. Seulement, dans notre société actuelle 'affairée', patienter c'est presque jurer. S'il vous est impossible de patienter, alors choisissez plutôt le 'calvaire sans fin'. Vous pouvez contacter l'INAMI pour obtenir les chiffres concernant les douleurs chroniques dues à une ablation de hernie en région flamande, wallonne et bruxelloise.

Entre parenthèses : tout le monde développe tôt ou tard des hernies, mais la plupart d'entre nous n'en est même pas consciente. Moi-même, j'ai 4 hernies dans le bas du dos. Elles ont été découvertes par hasard lors d'un examen radiologique effectué pour d'autres raisons. De temps en temps, je suis frappé d'un accès de douleur assez invalidant dans le bas du dos, mais ma mobilité des jambes reste toujours intacte. Rester actif malgré tout, et faire même davantage de sports, c'est sans le moindre doute le meilleur remède. Pas aucune cellule cérébrale dans ma tête ne songe à autoriser qui que ce soit à chipoter à mes hernies pour que je demeure jusqu'à la fin de mes jours patient chronique du bas dos. En anglais, je réponds poliment : " You forget it ! "

L'ostéoporose est due au processus de vieillissement et de désagrégation des fibres collagènes16a plutôt qu'à la perte de calcium. Le collagène est la principale protéine du corps humain. Elle se trouve surtout dans les os, le cartilage et les muscles où elle retient d'habitude le calcium. Le vieillissement s'accompagne toujours de désagrégation et de décomposition de ces protéines importantes, et donc en second lieu de pertes de calcium. Jusqu'à nos jours, il n'existe aucune méthode permettant de réparer ou de renouveler le tissu collagène. Avaler des quantités exceptionnelles de 'chaux' (la dose quotidienne est d'environ 1.000 mg) n'altère en rien la situation ostéoporotique. Le calcium ne peut plus être absorbé à un autre endroit puisque la quantité de collagène disponible est insuffisante. Au contraire, avaler trop de chaux peut devenir mortellement dangereux, parce que l'excès de calcium surchargera les fonctions cérébrales et cardiaques16b,16c. Le proverbe dit : 'Qui n'avance pas, recule'. D'accord ! Mais passer la surmultipliée connote autant de risques.

Avec le vieillissement, la nature permet aux cellules osseuses de 'prendre la retraite' (sénescence), d'être éliminées comme inutiles (apoptose), ou de finalement mourir (nécrose). Cette évolution s'effectue dans n'importe quelle personne dont le tissu osseux vieillit. Il s'agit donc d'une évolution strictement normale pour toute personne active et vieillissante. Stimuler avec toutes sortes de cachets, injections, perfusions etc. le nombre restreint de cellules osseuses restantes (qui d'ailleurs vont se rassembler en petits groupes afin de survivre (formation de clusters)) crée l'illusion qu'on puisse à 60 ans devenir encore champion olympique, même en s'entraînant comme un fou.

Aux douleurs dues à la sténose spinale (et à la claudication neurogène) on peut, pendant quelque 10 ans, remédier grâce à des interventions chirurgicales minimales. Les opérations les plus simples ont des résultats aussi réussis que celles qui sont plus compliquées. Plus les interventions sont complexes, plus grande sera la probabilité de complications. Ce n'est pas une bonne idée de vouloir être plus malin que la nature. L'industrie médicale qui développe des 'vis et des plaques' est d'avis contraire : 'Business as usual'.

Les métastases cancéreuses dans la colonne vertébrale offrent un spectacle surréaliste et galactique. Le seul traitement (temporaire) possible de ces altérations consiste à effectuer une chirurgie agressive et placer une prothèse vertébrale. On croit connaître à présent l'origine du cancer, mais on est encore loin d'une solution thérapeutique définitive et scientifiquement validée. Récemment, l'ancien vice-président américain des Etats-Unis, Joe Biden, a annoncé prévoir 1.000.000.000.000 US $ pour la recherche du cancer. Par analogie avec les programmes spatiaux, on a appelé ce projet le 'US Cancer Moonshot'17. Il est regrettable que ceux qui gouvernent cette terre doivent d'abord vivre un drame familial pour se convaincre de la nécessité d'une révolution médicale. Machiavel se retourne dans sa tombe…

Les considérations ci-dessus sont basées sur une analyse des données concernant 23.539 autopsies sagittales effectuées sur des colonnes vertébrales, sur une lecture exhaustive des publications scientifiques internationales au sujet du dos depuis 1980, sur une collaboration intense avec des experts internationaux renommés en chirurgie spinale, sur une étude comparée par ordinateur de la symptomatologie de plus de 100.000 patients souffrant du bas du dos et finalement sur mon expérience personnelle, en tant que chirurgien du rachis, en matière de pathologies dorsales dégénératives, traumatiques et oncologiques.

Ma vision se heurte (et se heurtera) contre celle de beaucoup d'autres. Cela ne me dérange pas ! Et je ne vais surtout pas m'excuser d'avance. Mon but c'est d'aiguiser sans relâche votre sens critique. De toute manière, il s'agit de VOTRE corps. N'oubliez pas que seulement 5% de la population mondiale jouit d'une parfaite santé sans le moindre signe de maladie. Tant que la science est incapable de déterminer exactement les causes des 301 maladies et des 2.337 conséquences qui en découlent, il sera impossible de développer une thérapie autre que symptomatique. Tout comme vous-même, je ne peux, en tant que médecin-chirurgien, contrôler mes propres problèmes de santé que par des traitements réguliers basés sur les connaissances actuellement disponibles. En plus, tant qu'une médecine personnalisée ne sera pas développée, les thérapies de la plupart des maladies demeureront illimitées et répondront à la loi de 'l'essai et l'erreur'. "

Références

1 Via Google, 'Emeritus Professor Byron Kakulas, WANRI'
2 Via Google, 'James Taylor: The lumbar spine: Structure, function, age changes and physiotherapy'
3 Via Google, 'George Bedbrook', Wikipedia, The free encyclopedia
4 Nakagami G, Sanada H, Matsui N, et al., 'Effect of vibration on skin blood flow in an in vivo microcirculatory model',
Biosc Trends, 2007, 1:161
5 Weinheimer-Haus EM, Judex S, Ennis WJ, et al., 'Low-intensity vibration improves angiogenesis and wound healing in diabetic mice',
PLoS One, 2014, 9(3):e91355
6 www.iaat.eu / Science
7 Marchant Jo, 'Consider all the evidence on alternative therapies',
Nature, 2015, 526:295
8 Fischetti M, 'Disease squeeze',
Scientific American, February 2016:68
9 Vos Theo et al., 'Global, regional, and national incidence, prevalence, and years lived with disability for 301 acute and chronic diseases and injuries in 188 countries, 1990-2013. A systematic analysis for the Global Burden of Disease Study 2013',
Lancet, 2015, 386:743
10 Naghavi Mohsen and 712 collaborators, 'Global, regional, and national age-sex specific all-cause and cause-specific mortality for 240 causes of death, 1990-2013. A systematic analysis for the Global Burden of Disease Study 2013',
Lancet, 2015, 385:117
11 Murray Christopher JL and HALE Collaborators, 'Global, regional, and national disability-adjusted life years (DALYs) for 306 diseases and injuries and healthy life expectancy (HALE) for 188 countries, 1990-2013: quantifying the epidemiological transition',
Lancet, 2015, 386:2145
11a Winters B, Custer J, Galvagno SM Jr et al., 'Diagnostic errors in the intensive care unit. A systematic review of autopsy studies',
BMJ Qual Saf, 2012, 21:894
12 WHO, 'Global status report on noncommunicable diseases', 2014
13 Chan Margareth, 'Supporting the integration and modernization of traditional medicine. The art and science of traditional Medicine. Part 1. TCM Today. A case for integration',
Science, 2014, 346, 6216 Suppl:S1
14 Fan TP, Briggs J, Liu L et al., 'The art and science of traditional medicine. Part 2. Multidisciplinary approaches for studying traditional medicine',
Science, 2015, 347, 6219 Suppl:S25
15 Fan TP, Briggs J, Liu L et al., 'The art and science of traditional medicine. Part 3. The global impact of traditional medicine',
Science, 2015, 350, 6262 Suppl:S51
16 Torfs Rik, 'Lof der Lankmoedigheid', 2006
16a Liebi M, Georgiadis M, Menzel A et al., 'Nanostructure surveys of macroscopic specimens by small-angle scattering tensor tomography',
Nature, 2015, 527:349
16b Michaëlsson K, Melhus H, Lemming EW et al., 'Long term calcium intake and rates of all cause and cardiovascular mortality:. Community based prospective longitudinal cohort study',
BMJ, 2013, 346:f228
16c Bolland MJ, Grey A, Avenell A et al., 'Calcium supplements with or without vitamin D and risk of cardiovascular events. Reanalysis of the Women's Health Initiative limited access dataset and meta-analysis',
BMJ, 2011, 342:d2040
17 Editorial Nature, 'Back to earth. Success against cancer need not deliver the moon',
Nature, 2016, 530:253

Réactions

Réagir